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Mathieu pris
au piège 01
Je venais à peine de couper le moteur après m'être engagé sur un chemin de terre comme convenu, lorsque j'aperçus le sac en plastique pendu à une branche basse. Il faisait doux en ce mois de juin 1998. Je m'extirpai de ma vieille Peugeot 205 et allai dépendre le sachet blanc.
Il contenait un mot, des lunettes de soleil et deux paires de menottes en fer. Mathieu frissonna... Le mot était sec et précis:
"Mets les lunettes opaques, puis assieds-toi à la place du passager.
Ensuite tu mettras les grandes menottes à tes chevilles et les petites à tes poignets derrière ton dos. Si tu as changé d'avis, décampe maintenant! Après ce sera trop tard!" signé Mastermind .
Une boule me serrait la gorge, mon ventre se tordait de spasmes et mes paumes étaient moites. J'avais accepté ce rendez-vous après des semaines de conversation sur le net avec ledit Mastermind... qui était-il? Un homme dominant , un pédé cuir, un fou, un sadique? Allait-il me donner du plaisir? de la douleur? Les deux , avait-il promis... Etait-il capable de me tuer? Qui saurait où je suis passé? Depuis tout jeune ado j'avais une passion pour les liens et les cordes, mais ces pratiques ont toujours été solitaires...
Avec le temps, le désir de vivre en "vrai" une situation de bondage n'avait cessé d'augmenter. Voilà pourquoi j'ai fini par fréquenter des sites et des messageries divers dédiés au "bondage" à la domination...
J'aurais aimé que ce soit une femme et qu'on vive ensemble, mais beaucoup de filles m'ont pris pour un fou, un taré, voire un débile dangereux. C'est finalement un homme au pseudo de Mastermind qui avait entrepris de le dominer par courriel... "Une passionnante expérience de soumission" lui avait-il proposé!
Mathieu jeta un dernier coup d'oeil à son image dans le retroviseur en s'installant à la place avant droite. Ses yeux bleus animaient un visage régulier, encadré de cheveux blonds, et malgré ses 35 ans il gardait de nombreuses taches de rousseur, surtout sur le nez. Je dois être à croquer pour cet homo, pensai-je tristement... en enfilant les lunettes il comprit leur utilité: un film collant avait rendu leurs verres pafaitement opaques. De part leur forme arondie il ne pouvait quasiment plus rien voir. A tâtons il ajusta les grandes menottes à ses chevilles, d'une pression elles se verrouillèrent. Mathieu tenta de tirer sur les anneaux pour les défaire mais à présent seule la clé aurait pu le libérer. Il se redressa et fixa l'un des anneaux de l'autre paire à son poignet droit. Glissant ses deux mains dans son dos, il eut quelque difficulté à cadenasser le second anneau, lui pourtant entraîné à s'attacher seul...
Un sentiment de honte et d'impuissance qu'il avait maintes fois ressenti l'envahit, mais décuplé par rapport à d'habitude: et si Mastermind ne venait pas? Et si une autre voiture s'arrêtait? Si quelqu'un de son entourage le reconnaissait? Son érection naissante se régalait de tous ces doutes, et un bruit de moteur se fit entendre dans le chemin. La voiture passa à côté de la sienne, puis il l'entendit s'arrêter, manoeuvrer sans doute pour se garer. Une porte claqua après l'arrêt du moteur. Un diesel pensa Mathieu, c'est tout ce que je sais... des pas approchaient sur la terre irrégulière du chemin. Bonjour fit une voix d'homme, quel charmant spectacle! C'est bien toi Mathieu? La voix était grave et ironique à la foix. Paralysé, je ne pus que hocher de la tête en guise d'approbation. Mes joues s'empourprèrent, j'étouffais soudain de chaleur. Tu rougis comme une petite vierge ma parole, ricana-t-il. Voyons le travail fit-il en ouvrant la porte à gauche et en s'installant au volant. Il sentait la fumée de cigarette; d'une main chaude et sèche il tira sur les deux paires de menottes, puis grogna: c'est parfait, tu peux voir quelque chose? Je réussis à articuler un "non" un peu enroué par l'émotion;
Voilà, fit-il, je te donne une dernière chance de partir! Après ce sera inutile de me supplier d'arrêter! Tu as bien réfléchi? Tu veux toujours rester? Je te préviens, tu vas beaucoup souffrir, tu ne pourras rien refuser, c'est bien clair? questionna-t-il d'une voix qui devenait menaçante. Mathieu voulait soudain partir en courant depuis cinq minutes, mais le fait de savoir qu'il avait encore le choix contribua à le rassurer... Je...je peux encore partir...c'est vrai? Tu es venu de ton plein gré, c'est toi qui t'es attaché tout seul se moqua Mastermind, mais je te donne vraiment une dernière chance! Tant d'efforts pour tout quitter me dis-je... soudain...une main venait de se poser sur ma cuisse, caressante,décide-toi fillette c'est oui ou c'est non? je sentais une douleur dans le ventre qui accompagnait une érection indésirable. Sa main effleura la bosse sur mon pantalon, il se fit grossier, et tu bandes en plus salope tu t'y crois déjà? Je...je reste articulai-je avec difficulté, perturbé par son attitude provocante. On eut dit qu'il jouait avec moi comme un chat avec sa souris. Bien, tu es sure de toi ma mignonne, hein, oui..oui , fis-je malgré moi, ça me troublait qu'il me traite en fille. Je ne suis pas homosexuel, pensais-je, mais cela m'exite qu'il me considère comme une femelle. On voit que tu n'as jamais touché un mec , observa Mastermind, 'est un oubli que tu vas réparer, tu ne pourras même plus t'en passer salope.
La voix se fit sèche: assez joué, mets ta tête contre l'appuie-tête. Il me noua une sorte de foulard autour du cou, m'immobilisant dos contre le dossier du siège. Puis il démarra le moteur grâce à mes clés et ricana: essaye donc de t'échapper maintenant. La 205 bondit en avant et il nous fit regagner la route nationale. Nous roulames une bonne demi-heure, j'avais perdu le sens de la direction et du temps. La voiture s'engagea dans une pente raide, probablement une descente de garage dont j'entendis jouer le mécanisme de porte. Ensuite nous manoeuvrames comme pour entrer dans un box, je me sentais totalement pris au piège, moucheron dans la toile de l'araignée, ce dont mon sexe paraissait, lui, se réjouir...
Un sonnerie de portable retentit. Oui, oui je suis avec lui. Oui, oui bien sur. Non, Non on monte, on sera là dans deux minutes. Pardon? Ah, oui, oui c'est ok... Mon sang ne fit qu'un tour! Nous étions attendus? Où? Par qui ? pour quoi faire? Mon coeur battait la chamade. J'étais destabilisé, affolé, mon cerveau s'emballait... Heu..je..laissez-moi partir, j'ai changé d'avis, je ne veux plus vous suivre relachez moi! Mastermind ricana; c'est trop tard ma chérie, maintenant tu obéis ou je me fâche... A l'aide hurlai-je faiblement, coupé dans mon élan par une main plaquée sur la bouche. Il chercha quelque chose dans sa poche puis relacha ma bouche et pinça le nez.
J'ouvris bien grand le bec pour avaler une bonne bouffée d'air et crier ensuite...mais un objet dur, froid et rond vint me river mon clou. Il relacha sa pression sur mes narines; et là tu peux encore crier? mmff mmff fis-je totalement affolé. Si tu ne m'obéis pas ta punition sera très sévère, je vais déjà te punir pour tes cris.
A SUIVRE EN JUILLET
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