Les pieds liés The tied feet Nous joindre/Our mail: |
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24H EN ROND DE CUIR* *Nom
donné aux fonctionnaires qui restent assis toute la journée (ils utilisaient
un coussin en cuir) Cathy revint avec deux
cordes blanches et une ceinture en cuir. Elle poussa la table de la cuisine dans
un coin et le fit lever jusqu’à une chaise où il s’assit avec plaisir après
une matinée passée à genoux. Mais s’il avait su, il ne se serait pas tant réjoui.
Les yeux baissés, il pensait malgré tout que le week-end de Pâques
allait être chaud, très chaud. Avec la ceinture, elle fixa son buste bien calé
contre le dossier de la chaise. La boucle fut serrée sur son ventre,
inaccessible à ses mains toujours menottées dans le dos. Elle poussa un
grognement de satisfaction. Quoiqu’il fasse , le point de non retour était
atteint, il ne pouvait plus s’opposer à ses projets…
Avec les deux cordelettes, elle fixa chacune de ses chevilles séparément
au pieds avant de la chaise. Elle avait habilement réglé l’attache de la
cheville à la hauteur de chaque premier barreau latéral, de sorte que ses
orteils pouvaient prendre appui au sol pour soulager ses liens, mais étaient
impuissants à déplacer la chaise : ils glisseraient sur le marbre de la
cuisine…compte tenu du poids de l’homme et de la chaise conjugués. En aucun
cas, il ne pourrait s’aider de la plante du pied. Le garçon assistait
impuissant à cette préparation minutieuse. Sa verge se dressait à nouveau,
entre ses jambes légèrement écartées du fait de la position de ses pieds.
Bon calcul, se félicita-t-elle…Cathy flatta un peu de la main le reste de son
anatomie masculine sans prendre le soin de caresser aucune autre partie de son
corps, pourtant doux et musclé, par mépris affiché pour cet homme-saucisse.
Puis elle coiffa son membre d’un préservatif. Retirant ses collants et sa
culotte, elle présenta face à lui qui écarquillait de grands yeux. Elle
releva son tailleur et s’installa à califourchon sur ses genoux, en tête à
tête. Elle mouillait abondamment et trouva la position agréable immédiatement.
Elle inclina son visage sur le côté et l’embrassa à pleine bouche, émue
par sa touchante impuissance. Elle sentit l’arôme chargé de son haleine et
se rappela ce qu’il avait osé boire ! Alors elle le mordit cruellement
sur les deux lèvres. Il gémit. « Quel douillet mon petit amour !
Moi c’est le contraire, tes plaintes m’excitent ! » Elle pencha
et lui mordilla les tétons. La caresse finit à nouveau en morsure, et il ne
put se retenir de crier. « Oh c’est dommage, je vais devoir te bâillonner,
tu vas finir par alerter les voisins qui appelleront le numéro vert
des maris maltraités ! » Lui pinçant le nez elle
l’obligea à accueillir sa culotte (second cadeau d’anniversaire) roulée en
boule dans la bouche. A tâtons dans son « sac à gadgets »,
elle attrapa son rouleau de scotch américain. Un morceau de 20 cm suffit pour
lui faire admettre qu’il devrait garder sur la langue ce cadeau odorant au
possible (elle avait abondamment mouillé ce matin !) sans en faire part à
quiconque. Il aurait du mal à hurler sa douleur…et elle ne tarda pas à
s’en assurer en lui griffant le dos et en lui faisant un suçon au cou.
« Mmmh !…mmmh !.. » Le désir montait à nouveau en
elle, de même que l’alcool avait aboli ses dernières limites…Elle se
laissa aller doucement en avant pour faire glisser le membre incroyablement dur
et long du garçon dans son intimité frémissante. « Tu vois,
souffla-elle, lui, ton petit oiseau, il ne se plaint pas, au contraire, je crois
qu’il adore ça… » Elle se mit à pratiquer des petits mouvements du
bassin qui lui permettaient de se placer au mieux. Il soufflait bruyamment du
nez, passant de la douleur à un plaisir intense. Je dois être un peu fou,
pensa-t-il, mais j’avoue que j’adore toutes ces humiliations…Oooh !…
j’aurais été bien incapable d’inventer un truc pareil. Elle me possède à
100%, je suis devenu son jouet sexuel à présent…Il était gonflé de désir
à en avoir mal aux reins. Penchant sa tête à droite, tout contre l’épaule
de Richard, elle prit son oreille dans sa bouche chaude. Il se rappelait
qu’elle adorait ça étant plus jeune, mais un mauvais pressentiment
l’envahit. La langue de Cathy fouillait les recoins cartilagineux de son
pavillon auditif et le goût amer de son sébum envahit brusquement ses papilles
gustatives sensible. Son bas ventre de femme débridée était irradié
d’ondes chaleureuses. Elle glissa sa main gauche pour stimuler son clitoris. Richard salivait, lui, derrière
le bâillon très serré et déglutissait avec peine. Il craignait de s’étouffer
ce qui faisait encore monter d’un cran son excitation. Il sentait que
l’explosion finale n’était plus très loin et se préparait au bonheur libérateur…Mais…
elle savait très bien le mal qu’il a toujours eu à retenir sa jouissance !
Que de fois, plus jeune, avait- elle souhaité le gifler ou le griffer parce
qu’il avait joui en premier …et par là-même, il avait mis un terme à ses
propres espoirs de bonheur total. Souvent, elle ne pouvait pas atteindre
l’orgasme à cause de son manque de résistance à lui, et elle avait supporté
ça en pleurant intérieurement tant de fois ! C’est fini, ça mon vieux !
pensa-t-elle, en resserrant lentement sa mâchoire sur l’oreille de Richard.
Sous l’effet de cette douleur croissante, il raidit son buste et ses cuisses.
Tentant de la secouer, de se débarrasser d’elle. Cathy, bien cramponnée à
son cou, accéléra le va et vient de sa main gauche pour déclencher son propre
plaisir. La douleur surpassait le désir de Richard, une panique subite le
paralysa, tout son être voulait être ailleurs…Les soubresauts désespérés
du mauvais amant la faisaient tressauter et rebondir sur ce membre distendu. Son
ventre se dilatait d’exaltation, annonçant un bonheur proche…A la joie de
se sentir vengée et de voir cet égoïste
souffrir, elle sentit l’orgasme déferler sur elle comme une vague partie de
ses entrailles. Elle lâcha l’oreille de Richard pour exprimer longuement,
dans un cri, sa libération. Richard était rouge et roulait des yeux exorbités.
Il reniflait fort et avec difficulté, lui qui ne pouvait pas se servir de sa
bouche. Son nez émettait un sifflement disgracieux. Soudain, prise de pitié et de haine mêlés pour cet homme
qu’elle avait tant aimé, elle ouvrit sa bouche aux lèvres charnues, et
recouvrit ce nez qui osait encore se plaindre !Sous le «
baiser esquimau » , Richard se retrouva en apnée. Alors il comprit
l’issue qu’elle attendait maintenant. Le temps pressait. Pourtant elle ne
bougeait pas encore alanguie par sa jouissance… Il n’avait d’autre choix
que de serrer et écarter ses cuisses alternativement pour créer un mouvement
de glissement de son sexe en elle. Elle ne ferait rien pour l’aider !
Tous ses liens lui interdisaient d’autres gestes qui l’auraient mieux
favorisé…Sentant l’apnée se prolonger, toute son énergie se concentra au
seul endroit qui le libèrerait. Frénésie. Cathy l’aida un peu, reprenant
quelques mouvements du bassin, car elle sentait à nouveau son désir
l’irradier dans cette situation nouvelle. Elle lui laissa inspirer une goulée
d’air frais, histoire de le motiver, et le remit en attente. Rien à faire,
elle ne lui laisserait aucun autre répit. Sa tête
et ses poumons le brûlaient. Et soudain il crut mourir : dans un
sursaut violent, il éclata en elle. Et, chose merveilleuse, il jouirent
ensemble comme cela n’était encore jamais arrivé. Elle lâcha son nez, enfin
repue. Et elle posa sa tête sur son épaule. Le grand corps de Richard était
agité de petits tremblements nerveux. Son visage lui sembla envahi d’une
vague de chaleur. Il pensa qu’elle n’avait encore jamais profité de lui de
cette façon-là. Paradoxalement, il en était fier. Elle avait su dompter le
cheval fou qu’il était. Il ne se sentait pas humilié mais anobli, magnifié.
Il lui en était reconnaissant comme un chien pour sa maîtresse. Alors Cathy
souffla dans son oreille « Bon anniversaire ! ». Elle le laissera longtemps sur cette chaise. 24H00 de bondage en tout. Ne l’alimentant qu’une seule fois, alternant les vexations, comme de boire et manger sous son nez, et les tortures à la cire de bougie par exemple, avec des épisodes sexuellement torrides que je ne peux évidemment pas raconter ici. Ce week-end allait marquer un second tournant dans leur relation. Tous deux auraient du mal à reprendre le travail et le train-train quotidien ensuite.
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